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Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite:tu sais, il faudra faire encore des détourset voir passer des jours et des jours,mais sans que rien ne vienne éteindre notre handamp;acirc;te.Il pleut chez moi, chez toi le soleil est de plomb.Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons ?Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison ?Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long ?Tes habits porteront des traces de poussièreet le parfum fang des amours passagèresqui t'ont rendu parfois l'absence plus légère.A l'aube de mes nuits blanches et solitairesOh, moi, mon cher amour,bien sandamp;ucirc;r j''ai eu des hommesqui m'ont rendu la vie un peu moins monotone,et m'aident à supporter l'hiver après l'automne.Et les silences obstinés du téléphoneOn ne s'attend pas au bout d'une ligne droite:tu sais, il faudra faire encore des détourset voir passer des jours et des jours,mais sans que rien ne vienne éteindre notre handamp;acirc;te.Nous nous raconterons nos triomphes et nos fandamp;ecirc;tes.Mais comment s'avouer nos superbes défaites,nos doutes répétés, nos angoisses secrètes?Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste.Un jour, tu seras au bout de mes voyages,un jour, tu viendras malgré tous les détours.Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amourdans un monde réinventé à notre image.
Barbara
La ligne droite
La ligne droite
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite:tu sais, il faudra faire encore des détourset voir passer des jours et des jours,mais sans que rien ne vienne éteindre notre handamp;acirc;te.Il pleut chez moi, chez toi le soleil est de plomb.Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons ?Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison ?Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long ?Tes habits porteront des traces de poussièreet le parfum fang des amours passagèresqui t'ont rendu parfois l'absence plus légère.A l'aube de mes nuits blanches et solitairesOh, moi, mon cher amour,bien sandamp;ucirc;r j''ai eu des hommesqui m'ont rendu la vie un peu moins monotone,et m'aident à supporter l'hiver après l'automne.Et les silences obstinés du téléphoneOn ne s'attend pas au bout d'une ligne droite:tu sais, il faudra faire encore des détourset voir passer des jours et des jours,mais sans que rien ne vienne éteindre notre handamp;acirc;te.Nous nous raconterons nos triomphes et nos fandamp;ecirc;tes.Mais comment s'avouer nos superbes défaites,nos doutes répétés, nos angoisses secrètes?Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste.Un jour, tu seras au bout de mes voyages,un jour, tu viendras malgré tous les détours.Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amourdans un monde réinventé à notre image.
